Neydens — Paroisse Saints Pierre et Paul en Genevois

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Paroisse Saints Pierre et Paul en Genevois Eglise Catholique du canton de Saint Julien en GenevoisParoisse Saints Pierre et Paul en Genevois
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Neydens

Patron : saint Laurent

Il serait né vers 220 dans la ville d'Huesca en Espagne. Au cours de ses études à Saragosse il fait la connaissance du futur pape Sixte II. En 257, à l'élection de son maître au pontificat, il le suit à Rome où il sera consacré diacre et chargé de gérer les biens de l'Église qui servent à aider les pauvres.

Au cours de la persécution décidée par l'empereur Valérien, le pape est arrêté puis décapité, mais son diacre est momentanément épargné, dans l'espoir de lui faire livrer les biens de l'Église.

Mais Laurent, suivant les ordres du pape, distribua aux indigents tout l'argent qu'il avait entre les mains, puis il vendit les vases et les ornements sacrés, et en employa le produit de la même manière. Cependant le préfet de Rome, informé que l'Église possédait des trésors, fit venir Laurent et lui enjoignit de les livrer pour les besoins publics. Le saint diacre demanda un peu de temps, fit appeler les orphelins et les veuves et dit au préfet, en les lui montrant : « Voici les seuls trésors de l'Église, et s'y ajoutent les perles et les pierres précieuses qui sont les Vierges et les Veuves consacrées à Dieu. »

À cette vue, le préfet entra en fureur, et, croyant intimider le saint diacre, il lui dit que les tortures qu'il aurait à souffrir seraient prolongées et que sa mort ne serait qu'une lente et terrible agonie. Alors, ayant ordonné qu'on dépouille Laurent de ses habits, il le fit d'abord déchirer à coups de fouet, puis étendre et attacher sur un gril, de manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne devaient consumer sa chair que peu à peu. Au milieu de ses horribles tourments, le saint martyr, sans faire entendre une plainte, pria jusqu'à son dernier soupir pour l'Église de Rome. On situe son martyre vers l'an 258.

À sa manière, saint Laurent a montré que l'engagement de l'Église aux cotés des
pauvres et de ceux qui sont exclus, rejetés et blessés était le chemin parfait à la suite du Christ.

Il est fêté le 10 août

Histoire et curiosités

L'église

L’église de Neydens n’attire pas seulement le regard, elle le retient. L’intérêt pour cet édifice de construction assez récente (1892) réside pour une part dans son architecture de style néo-gothique, très contemporain de son époque, bien que sans relief particulier, que rehausse harmonieusement l’élégance de sa flèche visible d’assez loin ; et pour une autre part dans son emplacement au centre du chef-lieu, où se rejoignent les quatre routes correspondant aux quatre points cardinaux.

La première église de facture romane (dont ne reste visible qu’un pan du mur d’enceinte proche de l’actuelle) déjà mentionnée en 1246, avait été édifiée sur un site gallo-romain à caractère probablement religieux. Comme au Moyen-Âge la plus grande partie du village appartenait à l’évêque de Genève, représenté par le châtelain de Peney (aujourd’hui Satigny), la paroisse demeurerait dépendance genevoise en 1536 (invasion bernoise). Avec l’instauration de la religion réformée, l’église fut alors convertie en un temple protestant, avant de redevenir catholique lorsque fut conclu en 1754, le traité de Turin entre la République de Genève et le Royaume de Sardaigne, qui attribua alors la paroisse à la Savoie. Il convient de souligner que les villages de Mouvy et de Pernin, partiellement dépendances de la Chartreuse Notre Dame de Pomier (XIIe siècle) et donc restés en majorité catholiques, recouraient en général au curé de Feigères.

Au début du XVIe siècle, l’ancienne église placée dès son origine sous le vocable de Saint-Laurent, comptait quatre chapelles instituées, dont trois étaient dédiées à la Vierge. Menaçant de s’effondrer, elle fut totalement détruite à la fin du XIXe siècle, non sans avoir contribué à l’édification de l’actuelle, grâce à une partie de ses matériaux, de son mobilier intérieur (partiellement disparu aujourd’hui), des reliques et du vocable de son saint patron.

L'église est ouverte tous les jours. Pour contacter la personne qui s'occupe de l'entretien,
s'adresser à la maison paroissiale de Saint-Julien

La croix de Verrières

Face à l’église Saint-Laurent, de l’autre côté de la place du village, le regard est également attiré par une curieuse croix réalisée en pierre de molasse (extraite de la carrière que possédait la commune au hameau de Verrières) par « Bernadus Lachenal » à la fin du XVIIIe siècle. Ornée des insignes de la Passion et de la Crucifixion sculptés en relief (vêtement du Christ, couronne d’épines, fouet, éponge, échelle, marteau, tenailles) et que surmonte, entre autres signes, un cœur percé d’une flèche, cette croix désormais inscrite au patrimoine historique, témoigne d’une ardente foi individuelle et collective. Elle atteste, chronologiquement, du retour de la paroisse à ses origines catholiques ; une paroisse douloureusement marquée par d’intermittents conflits de frontière essentiellement d’ordre géopolitique et confessionnel.

Chapelle Notre-Dame de la Paix

Située sur les flancs du Salève, cette chapelle a été construite après la guerre de 1939-45 en remerciement pour tous les prisonniers tous rentrés au pays. Un pèlerinage rassemble la communauté paroissiale le 1er dimanche de mai - messe et prière mariale l'après-midi.

 

                                                                  

 

Personnalités sur la communauté

 La famille Félix, "Les Justes de l'Ombre" ...

 Découvrez ICI l'article qui lui a été consacré par Du Salève au Vuache, n° 237