Recevoir le sacrement
Le sacrement de l'onction des malades n'est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissaient entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l'article de la mort.
Il s'adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L'onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.
Comment demander le sacrement ?
- Lorsque la personne est hospitalisée elle peut faire la demande de sacrement par l'intermédiaire de l'aumônier.
- Lorsque la personne est à la maison, il faut s'adresser à la maison paroissiale.
- Des célébrations communautaires sont proposées environ une fois par an. La communauté paroissiale se rassemble pour soutenir de leur prière fraternelle les malades qui vont recevoir ce sacrement. Elles sont annoncées par le biais de la feuille paroissiale.
Comment se déroule la célébration du sacrement ?
Le sacrement comprend deux gestes:
- l'imposition des mains
En imposant les mains sur la tête du malade, le prêtre appelle sur lui la force de l'Esprit-Saint.
- l'onction d'huile.
L'huile des malades est bénie par l'évêque lors de la messe Chrismale qui a lieu, en principe, le Jeudi Saint. Le prêtre marque d'huile le front et les mains et demande au Seigneur le réconfort par la grâce de l'Esprit-Saint.
Les fruits du sacrement
- Union du malade à la souffrance de Jésus au moment de sa Passion
- Réconfort, paix et courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse
- Pardon des péchés si la confession n'a pu être possible
- Rétablissement de la santé, dans certains cas
L'onction est donnée, dans la mesure du possible, en présence de la famille du malade.
Elle peut-être également célébrée communautairement lorsque plusieurs malades le désirent.