Dimanche communautaire, 1er scrutin
Dans cet Évangile Jésus nous ouvre son cœur. A travers la Samaritaine il vient à notre rencontre et nous demande
« Donne-moi à boire ! ».
Le Christ à soif ; élevé sur la croix il dira « j'ai soif ! » mais il ne voulu pas boire le liquide qu'on lui tend ; comme dans cet Évangile on ne le voit pas boire.
C'est que sa soif est d'une autre nature ; elle est l'expression d'un désir qui l'habite. Ce désir est que l'amour de Dieu présent en lui puisse habiter le cœur de cette femme de Samarie mais aussi chacun d'entre nous.
En confessant sa soif Jésus vient nous révéler notre propre soif. Nous le savons lorsque nous avons soif nous pouvons boire mais nous connaîtrons encore la soif, alors il vient nous donner cette « eau vive qui jaillira en nous en vie éternelle ». C'est l'amour de Dieu répandu en nos cœurs qui va nous combler.
Jésus nous révèle ainsi que notre vraie soif est une soif d'amour, de reconnaissance, de partage avec Dieu et avec les autres, c'est inséparable ! En résumé : aimer et être aimé.
La question que nous pouvons nous poser en ce carême est « avons-nous encore soif ? »
En tout cas cet Évangile accueilli en cette eucharistie et la démarche des catéchumènes est là pour creuser encore et toujours cette soif, ce désir d 'aimer qui nous habite.
Père Louis
3° Carême A Jean 4 , 5 -42