Réconciliation — Paroisse Saints Pierre et Paul en Genevois

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Réconciliation

« Le sacrement du pardon c'est l'étreinte de l'infinie miséricorde du Père. » Pape François

 

 

Modalités pratiques

Confessions individuelles
  • Le jeudi de 17h30 à 18h30 à l'église de Saint Julien.  ATTENTION : en juillet et août et pendant les vacances scolaires
                                                                                         la permanence n'a généralement pas lieu.
  • À tout moment en prenant rendez-vous avec un prêtre
  • Avant les grandes fêtes : les horaires sont annoncés sur la feuille paroissiale
  • Lors d'un dimanche communautaire, en général pendant le carême

Les enfants qui suivent le catéchisme sont initiés au sacrement du pardon.
Il est célébré au moins une fois par an à partir du CE2.

Célébrations communautaires

Avant les fêtes de Noël et Pâques, des célébrations communautaires de réconciliation sont proposées. Les horaires sont annoncés sur la feuille paroissiale.

Catéchèse du Pape François

Chers frères et sœurs, bonjour !

Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison.

 

À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie, l’homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Maintenant, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d’argile » (2 Co 4,7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre cette vie nouvelle. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut pour ses propres membres, en particulier grâce au sacrement de la Réconciliation et à celui de l’Onction des malades, qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrements de guérison ». Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour être guéri, pour guérir mon âme, guérir mon cœur et ce que j’ai fait et qui ne va pas. L’image biblique qui les exprime le mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, lorsque le Seigneur se révèle à la fois comme médecin des âmes et des corps (cf. Mc 2,1-12 ; Mt 9,1-8 ; Lc 5,17-26).

Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint

 1. Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation jaillit directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâques, le Seigneur est apparu à ses disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé sa salutation « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis » (Jn 20,21-23). Ce passage nous dévoile la dynamique plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Avant tout, le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à quelqu’un d’autre et dans la Confession, nous demandons à Jésus son pardon. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit-Saint, qui nous comble dans le bain régénérant de miséricorde et de grâce qui coule sans cesse du cœur grand-ouvert du Christ crucifié et ressuscité.

En second lieu, il nous rappelle que c’est seulement si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans notre cœur lorsque nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus, nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme qui est si belle et que seul Jésus peut donner, lui seul.

2. Avec le temps, la célébration de ce sacrement est passée d’une forme publique – parce que, au début, cela se faisait publiquement – à celle, personnelle et privée, de la confession. Cela ne doit pas faire perdre la matrice ecclésiale, qui en constitue le contexte vital. En effet, c’est la communauté chrétienne qui est le lieu où se rend présent l’Esprit qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et qui fait de tous nos frères une seule chose dans le Christ Jésus. Voilà pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser ses péchés humblement et avec confiance au ministre de l’Église.

Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui est émue en entendant son repentir, qui se réconcilie avec lui, lui redonne courage et l’accompagne sur son chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. On peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi » et lui dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église. C’est pour cela qu’il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, dans la personne du prêtre. « Mais, Père, j’ai honte… ». La honte aussi est bonne, c’est sain d’avoir un peu honte, parce qu’avoir honte est salutaire. Dans mon pays, quand quelqu’un n’a pas honte, on dit qu’il est « sans vergogne », un « sin verguenza ». Mais la honte aussi nous fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles et le prêtre reçoit cette confession avec amour et tendresse et il pardonne au nom de Dieu.

 

Chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous serre dans ses bras, Dieu fait la fête !

 

Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppé dans une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de l’infinie miséricorde du Père. Souvenons-nous de cette belle, belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de l’héritage ; il a dépensé tout l’argent et, lorsqu’il n’avait plus rien, il a décidé de rentrer chez lui, non pas comme un fils mais comme un serviteur. Il avait une telle faute sur le cœur et il avait tellement honte. La surprise a été que, lorsqu’il a commencé à parler, à demander pardon, son père ne l’a pas laissé parler, il l’a serré dans ses bras, l’a embrassé et a fait la fête. Mais moi, je vous dis : chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous serre dans ses bras, Dieu fait la fête ! Avançons sur ce chemin ! Que le Seigneur vous bénisse !

Pape François